Fini le temps où les piscines se faisaient exclusivement XXL. Dans les zones urbaines notamment victimes de manque de place, il est devenu possible d’avoir sa propre zone de baignade grâce à l’arrivée en force des mini-piscines. Des constructions qui ont de multiples atouts, mais aussi quelques limites à connaître.
Mini piscine, maxi plaisir
On en entend énormément parler ces dernières années. Les mini-piscines sont au centre de toutes les attentions. Elles supplantent aux grandes piscines qui ont connu du succès dans les années 70, 80 et 90, mais qui ne collent plus aux besoins modernes des usagers. Ces derniers sont d’abord limités par l’espace. Et oui, lorsqu’on vit en ville, on n’a pas la chance de bénéficier d’un grand jardin pour y implanter notre piscine. Il va alors falloir se contenter d’un fond de cour, d’un petit terrain ou d’une terrasse pour installer sa zone de baignade. Grâce à la mini-piscine, le manque d’espace ne devient plus un problème.
Et du point de vue de la règlementation, là encore, elle tire son épingle du jeu. Normalement, les bassins de plus de 10 mètres ont besoin d’une déclaration de travaux ou d’un permis de construire. A moins de 10 mètres, aucune contrainte règlementaire. Le propriétaire est alors libre de faire construire sa piscine selon ses envies.
Mais un des plus gros atouts attribués à ces piscines version XS porte sur leur caractère économique et pratique. Économique, car elles n’ont besoin que d’un volume d’eau réduit, ce qui signifie moins de produits d’entretien pour le traitement de l’eau. Économique également sur les coûts du chauffage. Une petite piscine sera forcément moins gourmande en énergie qu’une grande piscine pour chauffer l’eau.
En termes de personnalisation, ceux qui veulent une mini-piscine ne se sentiront pas lésés. Ils jouissent d’autant de choix en termes d’habillage, d’esthétisme et de matériaux que pour une piscine traditionnelle.
La face cachée des piscines urbaines
Même si ces piscines urbaines ont une foule d’avantages, revers de la médaille : elles ont aussi quelques inconvénients. À commencer par les contraintes liées à leur construction. La vérité est que ces petites piscines sont relativement difficiles à construire. L’espace réduit complique l’accès au lieu et la réalisation des travaux de terrassement. L’évacuation des gravats notamment est un problème majeur auquel fait face le pisciniste. Généralement, tous les ouvrages sont réalisés à la main, ce qui fait gonfler la facture.
Parfois, une petite piscine est même plus chère qu’une autre traditionnelle. Pour un bassin de 2 x 5 m2 ou 1,5x5m2, prévoir une enveloppe de 15 000 à 20 000 euros. Un prix élevé certes, mais qui finance un projet plus abouti. En effet, la mini-piscine remplit son rôle en matière de commodité et s’équipe par exemple de fontaine ou de système de nage à contre-courant.
Le souci est que même si elles sont dotées de ces installations, elles restent pénalisées par leur taille réduite. Difficile pour deux nageurs d’évoluer dans le même bassin et pour les familles, inutile d’envisager une telle construction. La sensation d’étroitesse n’est pas des plus agréables au moment des baignades.